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Le lymphome est un cancer du système lymphatique, qui est un ensemble de lymphocytes (cellules sanguines) et d’organes (ganglions lymphatiques, etc.). Il peut affecter plusieurs systèmes de l’organisme et constitue la principale cause de tumeurs de la moelle osseuse.
Le site lemagduchat.ouest-france.fr indique que le lymphome est un cancer du système lymphatique très fréquent chez le chat. Chez le chat, il existe de nombreux types de lymphome, mais le plus courant est le lymphome intestinal, également appelé lymphome gastro-intestinal (GI) ou alimentaire. Plusieurs facteurs déterminent les effets de ce cancer sur le chat.
Causes du lymphome félin
Le développement du lymphome félin est lié au virus de la leucose féline (FeLV) et, dans une moindre mesure, au virus de l’immunodéficience féline (FIV). Les chats positifs au virus de la leucose féline développent généralement un cancer à un âge relativement jeune. De nos jours, comme le dépistage et la vaccination contre le FeLV sont largement répandus, les lymphomes sont moins fréquents chez les jeunes chats. Les chats qui sont négatifs au virus ont tendance à développer un lymphome à un âge plus avancé.
Un article de l’école vétérinaire de Toulouse indique que l’exposition à la fumée de tabac peut augmenter le risque de lymphome chez le chat. Il est expliqué que si le tabagisme passif peut être nocif pour tous les animaux, le chat y est particulièrement vulnérable. Non seulement il respire la fumée dans l’air, mais en se toilettant, il peut également ingérer des particules toxiques provenant de la fumée qui s’est infiltrée dans son pelage.
Types de lymphome félin
Le système lymphatique interagissant avec tous les systèmes de l’organisme, le lymphome peut affecter n’importe quel organe. Principaux types de lymphome :
- Intestinal (tube digestif)
- Médiastinal (poitrine)
- Rénal (reins)
- Nasal (nez)
- Rachidien (colonne vertébrale)
- Cutané (peau)
- Multicentrique (plusieurs organes sont touchés, le plus souvent la rate et le foie)
Signes du lymphome félin
Les signes du lymphome félin dépendent des organes touchés. Voici des signes à surveiller en fonction de la localisation du lymphome :
- Tube digestif : vomissements, diarrhée, constipation, perte d’appétit, perte de poids, léthargie et présence de sang dans les selles.
- Poitrine : respiration par la bouche, toux, perte d’appétit, perte de poids et régurgitations.
- Reins : augmentation de la consommation d’eau et de la miction, perte de poids et d’appétit.
- Nez : écoulement nasal chronique, saignement de nez, nez gonflé, éternuements, perte d’appétit, écoulement oculaire et respiration bruyante.
- Colonne vertébrale : faiblesse ou paralysie au niveau des pattes arrière.
- Peau : démangeaisons, perte de poils et tumeurs cutanées sanglantes.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces signes chez votre chat, contactez immédiatement le vétérinaire. Il pourra établir un diagnostic et déterminer le meilleur traitement pour votre chat.
Diagnostic du lymphome félin
Le lymphome est diagnostiqué en associant diverses informations. Si votre vétérinaire soupçonne que votre chat est atteint d’un lymphome, il vous interrogera sur ses antécédents et son mode de vie. Il procédera probablement à un examen clinique, à des analyses de laboratoire (notamment des analyses de sang, des analyses d’urine et des tests de dépistage du FeLV et du FIV) et à des examens d’imagerie, tels que radiographies et échographies.
Les examens recommandés par votre vétérinaire varient en fonction du type de lymphome soupçonné. En présence d’une masse ou d’un ganglion lymphatique gonflé, par exemple, il peut également procéder à une biopsie. Il s’agit de prélever un petit échantillon du tissu affecté et de l’examiner à la recherche de cellules cancéreuses.
Traitement du lymphome félin
Le traitement du lymphome félin vise à mettre le cancer en rémission (élimination de tous les signes et symptômes) et à optimiser la qualité de vie du chat le plus longtemps possible. Comme le lymphome se propage généralement dans l’organisme, la chimiothérapie a tendance à être l’option privilégiée plutôt que la chirurgie. Le chat a tendance à bien réagir à ce traitement et ne présente pas les effets secondaires désagréables que connaissent les humains, comme la perte de poils ou les nausées.
Si la chimiothérapie n’est pas envisageable, votre vétérinaire peut recommander la radiothérapie et, dans de rares cas, la chirurgie. Le chat peut également recevoir des traitements tels que la prednisone (corticoïde) pour soulager les symptômes du cancer.
Pronostic
La chimiothérapie permet à de nombreux chats d’obtenir une rémission temporaire des signes cliniques et de conserver une bonne qualité de vie. En fonction de leur situation personnelle, certains chats peuvent être en rémission pendant plusieurs années. Toutefois, le pronostic varie en fonction du type de lymphome, de la présence ou non du FeLV et/ou du FIV chez le chat et de la localisation du cancer. Le pronostic des chats positifs au FeLV ou au FIV est souvent plus sombre.
Les propriétaires doivent également consulter le vétérinaire pour connaître les besoins nutritionnels de leur chat atteint de lymphome.
Prévention du lymphome félin
Bien qu’il n’existe aucun moyen de prévenir le lymphome, il est possible de prendre des mesures pour réduire les risques de développement.
Test de dépistage du FIV et du FeLV
Si possible, faites dépister votre chat pour le virus de l’immunodéficience féline et le virus de la leucose féline (FeLV) lorsqu’il est chaton. Si vous accueillez un nouveau chat dans votre foyer, faites-le tester avant de l’exposer à l’autre ou aux autres chats. Le FeLV est contagieux chez les chats, mais ne peut pas se transmettre aux humains et aux autres animaux. Il est donc important de faire preuve de prudence lorsque vous présentez un nouveau chaton ou un nouveau chat à d’autres chats.
Faites vacciner les chatons contre le FeLV et envisagez la stérilisation
Faites vacciner votre chat contre le FeLV. Veillez à ce que son vaccin contre le FeLV soit à jour. Il existe un vaccin contre le FIV, mais il est beaucoup moins couramment administré que celui pour le FeLV. La stérilisation des chats réduit considérablement leur errance ainsi que les bagarres, qui sont une cause fréquente de propagation du FIV.
Veillez à ce que l’environnement de votre chat soit sans fumée
Le tabagisme passif n’est bon pour personne, y compris pour le chat.
Emmenez régulièrement votre chat chez votre vétérinaire
Le dépistage précoce est essentiel. Faites examiner votre chat deux fois par an et demandez des analyses de sang chaque année si votre chat est âgé de 7 ans ou plus.
Les progrès de la médecine et de l’alimentation ainsi qu’une meilleure éducation des propriétaires permettent d’améliorer les chances de survie des chats atteints de cancer. Du dépistage précoce à la réduction des facteurs de risque, vous pouvez prendre des mesures pour aider votre chat à vivre au mieux.
Biographie de l’auteure

Dr Sarah Wooten
Diplômée en 2002 de l’école vétérinaire UC Davis School of Veterinary Medicine et journaliste vétérinaire certifiée, le Dr Sarah Wooten a 16 ans d’expérience dans la pratique vétérinaire des petits animaux. Elle est conférencière et écrivaine de renommée internationale dans le domaine des soins vétérinaires et de la santé animale, et elle est passionnée par l’idée d’aider les propriétaires à mieux s’occuper de leurs compagnons à quatre pattes.
Révision : Dr Emma Milne BVSc FRCVS, et Dr Hein Meyer, DVM, PhD, Dipl-ECVIM-CA